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Tikaroa

Rimini est la patrie de «Tikaroa», sorti des chantiers Carlini en 1961 sur le plan n° 1401 du célèbre architecte naval américain Olin Stephens.
Histoire

Construit pour un pharmacien de Milan, «Tikaroa» est acheté et francisé en 1966 à Cannes par un entrepreneur M. Fastout et devient «Michel Archange». Après plusieurs changements de propriétaires, Olivier Rozent le rachète en 1994 pour le baser à Lorient et lui redonne son nom d'origine. Il fait un voyage aux Antilles en 1999. Le démarrage sera un peu mouvementé ; tempête dans le Golfe de Gascogne et le cerclage du pied de mât arraché, relâche à La Corogne avant une traversée en 16 jours sous les alizés sans histoires jusqu'à Trinidad. C'est le retour qui restera le plus dans les mémoires, le moteur noyé avant les Açores, 7 semaines d'attente des pièces à Flores, avarie et perte finale du moteur à Horta dans la pétole... au milieu du rail de Galice... 48 heures d'angoisse.
Son propriétaire actuel, Olivier Beau, ancien armateur du maïca «Raan», tombe sous le charme de ses lignes en 2012. La restauration commence à Trégastel puis à Trébeurden : remplacement du pont, hiloires, les plats-bords et... le moteur. Les vernis, peintures, accastillage seront terminés à Pornic.
Mai 2015 «Tikaroa» reprend la mer pour disputer une première régate à Port Louis, puis le rallye d’Ecosse. Devenu président du yacht club classique, l'armateur de «Tikaroa» assure toute la saison de régates 2016 et 2017 : Classic Channel Regatta, Coupe des deux phares, Plymouth-La Rochelle, rallyes au Pays Basque puis en Galice. En 2019 «Tikaroa» retrouve la flotte classique lors du rallye en Galice. C'était l'occasion d'aller faire un tour en Méditerranée. Il hiverne à San Vincente. C'était sans compter qu’au printemps suivant déferlerait sur l’Europe le maudit virus chinois. Frontières et ports fermés, navigateurs confinés. Projets reportés. C’est en septembre 2020 que «Tikaroa» à la faveur des déconfinements entame son retour méditerranéen : Porto, Lisbonne, l’Algarve, Séville où il hiverne. Au printemps 2021 la croisière reprend : Détroit de Gibraltar, Baléares, Sardaigne. Et en 2022 c'est la côte est de Sardaigne, l'Italie, Rome, Naples, Messine et les Iles Eoliennes.
Il reviendra en Atlantique pour s'amarrer dans le bassin des Chalutiers à La Rochelle au printemps 2023.
Chantier
Roberto Carlini a fondé le Cantiere Navale Carlini de Rimini juste après-guerre 1939-1945. Après un apprentissage dans les chantiers Gentili entre 1930 et 1940, il se lance dans la construction de snipes, dinghies et yoles avant de collaborer avec les meilleurs architectes italiens tels que Mario Roberti et le Studio Sciomachen. Sa notoriété grandissante lui permet de collaborer avec des architectes navals réputés tels que Robert Clark, J.H. Hillingworth, Laurent Giles, German Frers Senior, William Gardner et d'autres. Puis, au milieu des années 1950, une collaboration constante avec le studio Sparkman & Stephens prolifique débute. Elle conduira à la création de certains des bateaux célèbres comme la série des "Alnair", "Elan", "Dida", "Kerkira", "Tarantella", "Levantades", "Sagittarius", "Marea", "Ananda I" et bien d'autres comme «Tikaroa» jusqu'à la fin des années soixante-dix où la réglementation I.O.R. évolue. Le dernier projet sera "Ananda II" en 1985.
Au début des années 1970, la relation avec l'armateur Raoul Gardini conduira, d'abord à la construction du « Naif », dessiné par Dick Carter et peu après à la réalisation du « Moro Di Venezia 1976 », dessiné par German Frers Jr., avec qui, le Chantier Naval Carlini construira ensuite des bateaux tels que "Nita", "Antipolis", "Rumegal" (actuellement Dida VI) et "Sely". Après avoir été diplômé de l'Institut Nautique d'Ancône, Stefano Carlini commence à travailler définitivement avec son père Roberto. Au début des années 1980 commence la collaboration avec l'architecte Carlo Sciarrelli avec "Serida I", "Chica Boba III", qui participa à l'édition Ostar 1984, et "Serida II", un kecht de 22 m, toujours le fleuron du chantier, qui marquera la passage de père en fils, après le décès de son père Roberto en 1985. Après cela ont suivi "Clan I", "Teresa", "Fenice", "Pamadica", "Dulcinea", "Hilde", "Parsifal", "Iria", "Latest Rorolima" (le seul exemple de bateau à moteur), "Angélique IV" et "Clan II". A noter la collaboration avec le Studio Claudio Maletto d'où naîtra "Diva" (¾ tonner) et avec le Studio Vallicelli pour la réalisation de "Conchita IV" (cutter 57').
Caractéristiques
Année | 1961 |
Type | Sloop Bermudien |
Architecte | Olin Stephens |
Chantier | Carlini (Rimini - Italie) |
Longueur hors tout | 11,40 mètres |
Longueur flottaison | 8,50 mètres |
Bau maximum | 3,05 mètres |
Tirant d'eau | 1,70 mètres |
Déplacement | 7,5 tonnes |
Lest | 2,5 tonnes |
Agrément | À l'année 03/11/2022 |