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La Gaillarde

Très élégante goélette bermudienne entièrement en teck qui présente la particularité de bordées à joints vifs (non calfatés), sur membrures chêne ployées, la coque étant vernie. Son pont et ses superstructures également en teck rajoutent un charme supplémentaire à sa carène.
Construction et histoire

Construite et lancé chez Abeking & Rasmussen en 1939 à Brême pour l'industriel Johannes Heidenhain, «La Gaillarde» était à l’origine gréée en ketch à wishbone nommé «Drei Schwestern»(Les Trois Soeurs). Il va souffrir pendant la guerre. En 1946, il est acheté par René Sergent, chef de la Délégation économique et financière de la zone d'occupation française à Berlin. Il rentre à Brème en 1947 afin d’effacer les dommages dus à la guerre, sa coque traversée de balles et par un obus, passant un poste de garde soviétique grâce dit-on à une boîte de cigares britanniques. Puis, part à Southampton au chantier Campers et Nicholson de Gosport. Pendant une quinzaine d'années le ketch sera basé sur l'île de Whight et participe sous le nom de «Nicéphore» aux régates de Cowes-Dinard, Plymouth-La Rochelle, Brest-La Corogne, en compagnie de l'invincible «Bloodhound». Francisé en 1952 lorsque René Sergent rentre à Paris comme adjoint de Lord Islay «Nicéphore» est cédé en 1962 à l'équipier Jacques Certeux et végète dans le bassin rochelais. En 1970, changement de propriétaire, Pierre de Blacas, lui donne son nom actuel et effectue une réfection des aménagements intérieurs au chantier Hervé. C’est Fernand Hervé dit «Tonton», propriétaire du célèbre chantier nautique de La Rochelle, qui va transformer «La Gaillarde» en goélette. Factures des travaux grignotant les parts, il finit de ce fait par en devenir propriétaire en 1972 et régate à son bord jusqu'à à sa mort en 1984, devenant une référence dans les pertuis charentais.
Son fils Philippe va garder le bateau pendant deux ans avant de la céder à Olivier Claudeville en 1986. Elle change à nouveau d’armateur en 1992, la Société «La Gaillarde», voit le jour afin d’entamer une restauration complète du bateau.
Restauration
De 2001 à 2003, une première restauration de la coque sera faite au chantier Proutzakoff (Angers), puis de 2005 à 2012, une deuxième restauration est effectuée au Musée Maritime et Fluvial à Rouen et chez Samuel Zombaldi (La Trinité-sur-mer) pour son pont et les superstructures.
«La Gaillarde» est arrivée à La Rochelle pendant l’hiver 2012 et malheureusement, elle faisait beaucoup d’eau ce qui a obligé son armateur à la ressortir de l’élément liquide. Après quelques années sur le plateau nautique rochelais elle rejoint le chantier Conrath de Paimpol et sa nouvelle vie débute en 2016. Dès lors «La Gaillarde» rejoint la flotte du Yacht Club Classique.
Palmarès
2017 : 10ème du C.C.M.A.(Challenge Classique Manche Atlantique)
2018 : 5ème du C.C.M.A.
2019 : 8ème du C.C.M.A.
Caractéristiques
Année | 1939 |
Type | Goëlette |
Architecte | Abeking & Rasmussen |
Chantier | Abeking & Rasmussen (Breme, Allemagne) |
Longueur hors tout | 15 mètres |
Longueur coque | 13,50 mètres |
Longueur flottaison | 10 mètres |
Bau maximum | 3,25 mètres |
Tirant d'eau | 2,5 mètres |
Tirant d'air | 19 mètres |
Déplacement | 15 tonnes |
Surface maximale de voilure au près | 75 mètres carrés |
Moteur | Nanni 60 cv diesel 1995 |
Agrément | À l'année le 25/10/2012 |