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Thalamus
Facilement identifiable avec sa coque de couleur verte, « Thalamus » a été construit au chantier Rameau, très réputé à Etel, sur un plan de François Sergent, éminent architecte français.
Histoire
Son nom lui vient de la profession médicale de ses armateurs neurochirurgien et électro-ncéphalographe, parents de l'actuel propriétaire : Thalamus, la chambre à coucher en grec ; le jeu de mot s’imposait !
François Sergent, l’architecte, est connu pour avoir réalisé plus de 290 plans dans sa carrière, des embarcations légères aux grands voiliers de course des années 1950 à 1960 tels que Varna II, Éloise I et Eloise II, Aquilon, Thétis II, et Marie-Christine III également amarré dans le bassin des chalutiers. Avec la venue de l’industrie nautique, il conçoit des voiliers modernes pour les chantiers Amel, B2 Marine et surtout pour les Constructions nautiques du Sud-Ouest.
François Sergent aimait naviguer, tester les bateaux qu’il avait dessinés afin de faire évoluer leur conception.
La construction soignée de Thalamus en fait un bateau d’excellente qualité. Ses navigations l’ont conduit d’Etel à Madère aux côtes du bassin méditerranéen jusqu’à Istanbul. En 1982, il remonte via les canaux jusqu’à Caen, puis navigue en Atlantique de Brighton à Arcachon. En 1987, lors de la tempête d’hiver, au mouillage sur la Rance, il tire son coffre sur 500 m. Pour réparer les dégâts, il passe en 2006 au chantier Labbé de Saint-Malo, juste à côté de Pen Duick puis au chantier Stagnol à Benodet.
Thalamus reprend la mer en 2007 et participe activement au Challenge Classique Manche Atlantique.
Protégé au titre des monuments historiques le : 18/11/2019
Architecte
François Sergent (1911-2000) est né à Paris, rien ne le prédestine à l’architecte navale. A 18 ans, bac littéraire en poche, il se destinait à la marine marchande, mais la crise des années 1920 sonne le glas de sa carrière de capitaine au long cours, les officiers ne trouvant pas d’embarquements. Il part en Angleterre et y fait ses premières armes d’architecte naval en « croquant » pendant ses loisirs, les voiliers conçus par les grands maîtres comme Fife, Nicholson, Reimers… Au début des années 1930, il revient en France comme enseignant et passe ses loisirs à naviguer comme matelot et à dessiner des bateaux (premiers plans en 1933). Ce n’est qu’à partir de 1944 qu’il décide de se consacrer exclusivement au métier d’architecte naval qui jusqu’alors ne lui permettait pas de nourrir sa famille. Tout au long de sa carrière, entre séries et unités spécifiques, il réalise plus de 290 plans. Après avoir dessiné des embarcations légères (canoës équipés de voiles et dériveurs de régate, dont le fameux « Caneton » ), il se consacre à la conception de voiliers de course et de croisière : « Grondin", premier voilier habitable en collaboration avec J.J. Herbulot (1945), « Mistral » (1950), la « Bonite »(1952) et le « Pirate » en 1956...
Il s’illustre notamment dans la décennie 1950-1960 par la réalisation de grands voiliers destinés aussi bien à la croisière qu’à la course au large : Varna II, Éloise, Aquilon, Thétis II, Éloise II, Marie Christine III, Thalamus… La sélection des deux sisterships dans les équipes françaises de l’Admiral’s Cup ainsi que les commandes de nombreux navires de propriétaires, construits à l’unité dans des chantiers réputés (Hervé, Pichavant, Rameau...), témoignent de sa réussite dans ce domaine. Il aimait naviguer, tester les bateaux qu’il avait dessinés afin de faire évoluer leur conception. Il estimait cette pratique bien supérieure à la modélisation informatique et assurait que « l’ordinateur a sclérosé l’imagination créatrice et le sens esthétique des architectes ». Il nous a quitté en 2000, ses cendres ont été répandues dans le Pertuis d’Antioche. La conservation de la majorité de ses plans a été confiée au Musée maritime de La Rochelle.
Navigations
Les navigations de Thalamus l'ont conduit d'Etel à Madère, puis Toulon (son port d'attache pendant 10 ans), puis Athènes, Istanbul et plus globalement les côtes grecques, turques et toutes les côtes du bassin occidental de la Méditerranée.
En 1982, il remonte en manche via les canaux (Rhône, Bourgogne, Yonne, Seine) et hiverne à Caen puis St Malo. De 1983 à 1993 il navigue en Manche et Atlantique de Brighton à Arcachon.
Palmarès
2007 : 22ème du C.C.A. (Challenge Classique Atlantique)
2008 : 16ème du C.C.A.
2009 : 12ème du C.C.A.
2010 : 11ème du C.C. M.A. (Challenge Classique Manche Atlantique) avec 7 participations
2011 : 31ème du C.C.M.A., une avarie en cours de saison limitant sa participation
2012 : 6ème du C.C.M.A. dont 5ème place sur la Coupe des 2 phares
2013 : 4ème du C.C.M.A. avec 9 participations sur la saison
2017 : 7ème du C.C.M.A 3ème place sur les régates du Grand Pavois
2019 : 10ème du C.C.M.A.
2021 : 3ème du C.C.M.A.
2022 : Vainqueur du C.C.M.A. avec 8 participations dont Vainqueur du Trophée Hervé et 2nd de la Coupe de l'Atlantique
2023 : 3ème du C.C.M.A., 4ème de la Belle Blaisance de Bénodet, de la Coupe des 2 Phares et de la Coupe Atlantique YCF
Caractéristiques
Année | 1964 |
Type | Ketch |
Architecte | François Sergent |
Chantier | Rameau (Etel, Morbilhan) |
Longueur hors tout | 14,48 mètres |
Longueur flottaison | 10 mètres |
Bau maximum | 3,52 mètres |
Tirant d'eau | 1,80 mètres |
Tirant d'air | 16 mètres |
Déplacement | 11 tonnes |
Lest | 3,80 tonnes |
Surface maximale de voilure au près | 87 mètres carrés |
Moteur | Lombardini 35 cv |
Agrément | À l'année le 21/11/2007 |